Le bananier apprécie le climat chaud et humide. La Réunion est l’environnement parfait pour son développement.
Le saviez-vous ?
Le bananier à l’allure d’un arbre au premier abord et pourtant, ce n’en est pas un ! En effet, il s’agit d’une herbe géante aux apparences d’un arbre. Le pseudo-tronc n’est pas composé de bois mais de plusieurs feuilles enroulées. Le bananier est essentiellement composé d’eau, et dès qu’on le coupe, la sève s’écoule rapidement.
Il existe plus de 1000 variétés de bananiers et toutes les bananes ne sont pas jaunes et courbes.
Lors de son introduction sur l’île de la Réunion, elle fut appelée figue, et le baba figue est le nom que les créoles ont donné à la fleur de bananier. Ce nom lui a été donné car c’est bien de la fleur que poussent les petites bananes, et baba en créole signifie bébé.
Le baba figue est donc l’unique fleur qui pousse sur le bananier et qui peut produire un régime de bananes pouvant compter jusqu’à 300 bananes !
Le baba figue
Cette spécialité créole à base de fleur de bananier peu connu des métropolitains était appelé « cari la misère » pendant la guerre où l’île connaissait des problèmes de ravitaillement. Beaucoup devaient se nourrir de cari à base de fleurs de bananier. Pourtant il faut savoir le cuisiner car cette fleur violacée et acide nécessite d’être bien travaillé avant de pouvoir la consommer.
Le baba figue est un excellent accompagnement des plats comme les caris, les tartelettes, les rougails etc…