Malheureusement La Réunion a été touchée par le cyclone Belal. Bien évidemment nos pensées vont vers tous les réunionnais, et surtout auprès de nos producteurs péi, qui sans eux, nos assiettes seraient vides.
80% de la production locale a été touchée, cela aura un impact sur la consommation locale mais aussi sur l’économie de l’île. Nos producteurs travaillent d’arrache pied pour nous fournir les plus beaux fruits et légumes péi sur nos étals réunionnais. Ce sont des années de travail qui se sont envolées.
Nous sommes attristés de voir les pertes, et nous faisons en sorte de pouvoir les aider à se relever. Nos producteurs sont forts et connaissent les potentiels risques cycloniques en été. Cela dit, rien n’enlève la tristesse des dommages que cela cause à nos producteurs. Beaucoup d’entre eux sont à plus de 50% de perte, et malheureusement, une majorité d’entre eux sont entre 80% et 100% de perte.
Le saviez-vous ?
Il faut une année pour qu’un bananier puisse commencer à produire des bananes.
Comme nous le savons tous, une hausse des prix va toucher notre économie locale. En plus d’impacter le travail de nos agriculteurs, le cyclone va créer un décalage entre la demande du consommateur et la disponibilité des produits.
En effet, les réunionnais savent très bien que les prix vont augmenter. Il faut cependant comprendre qu’il faut des mois, voire des années pour qu’un agriculteur puisse se remettre d’un tel désastre.
Les conséquences d’une catastrophe naturelle sur une production locale sont la pénurie, puis un surplus des produits sur un écart temporel court.
Il est important de rappeler à la population réunionnaise que les premiers touchés par cette crise économique, ce sont nos producteurs, ceux pour qui, le travail ne s’arrête jamais. Ils sont braves et affrontent tant bien que mal les conséquences du cyclone Belal.
Le saviez-vous ?
Une culture sous abri coûte des milliers d’euros et ne peut être posée lorsqu’il n’y a pas de vent au risque de se blesser.
C’est pourquoi nous devons être solidaires et compréhensifs durant ces moments de crise.